S’il s’agit d’un petit veau, alors oui il conviendra parfaitement! autrement dit le lait de sa mère riche en protéines, hormones de croissance et destiné à le faire grossir de 10 fois son poids en 1 an. Mais chez un être humain certainement pas!
Pourquoi s’obstiner à donner du lait de vache à un enfant qui commence à avoir des dents et qui peut donc manger d’autres aliments?
Donner du lait de vache à un enfant n’est pas vraiment calqué sur une logique car l’être humain n’a pas besoin de ce type de lait pour vivre.
En réalité, donner du lait végétal à un enfant (non à un bébé) qui peut manger de tout et qui a des dents n’aura pas d’incidence négatives sur son développement si l’alimentation qu’on lui donne est saine et diversifiée.
Il n’y a rien de mieux pour un bébé que le lait de sa mère!
Riche en nutriments et igA il va convenir parfaitement au bébé et va surtout servir à la constitution de son immunité et donc à ses défenses notamment dans les premiers jours de la vie.
Cela coule de sens. Aucun lait ne pourra être meilleur que celui de la maman sauf dans certains cas assez particuliers et moins fréquents.
Le fait de donner des protéines d’un animal va créer des sortes d’incompatibilités avec le système immunitaire du bébé qui va le rendre plus vulnérable et déclencher de l’inflammation.
pourquoi les parents qui vivent cela sont incompris?
car l’on pense que donner du lait de vache à son enfant aura les mêmes effets que donner le lait naturel de sa maman.
on pense que de donner du lait de vache au bébé va couvrir ses besoins en calcium et éviter les problèmes d’ostéoporose sur le long terme.
Mais la quantité de calcium dans le lait de vache est trop importante et va créer de l’acidité dans l’organisme, ce qui aura l’effet inverse. De plus, le calcium contenu dans le lait maternel est parfaitement adapté et suffisant pour le bébé.
le lait de vache est riche en nutriments…. (adaptés pour le veau en réalité) et donc on pense qu’il n’y a pas mieux comme lait. Mais on ne tient pas comte de l’ incompatibilité immunitaire entre l’enfant et la vache (qui n’ont absolument rien à voir).
Peu de professionnels sont ouverts aux “intolérances alimentaires” . C’est une notion assez mal comprise et qui peut déranger. On pense alors à un effet de mode. Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais en tant que professionnelle de santé, je vois trop souvent de dégâts (causés par certains aliments mêmes autres que le lait) et des enfants qui souffrent justement à cause d’aliments qu’on leur donne.
Qualité du lait d’aujourd’hui : ça se discute…
On ne peut pas avoir la même qualité nutritionnelle aujourd’hui qu’il y a 30 ans en arrière.
Soyons clair le lait de vache aujourd’hui n’a plus rien à voir le lait récolté à la ferme avec des animaux bien nourris et bien traités. Aujourd’hui le constat est alarmant et la réalité fait peur. Les animaux sont nourris aux hormones et aux médicaments pour augmenter le rendement au maximum mais nous le payons!
Ce qu’il ne faut pas faire
Le problème peut se poser chez le nourrisson. En effet, donner à un nourrisson du lait végétal sans apports de nutriments et sans accompagnement médical est complètement fou et relève de l’inconscience. Il faut dans ce cas trouver avec le pédiatre la solution la mieux adaptée à votre enfant. Chaque cas est différent.
3. INTOLÉRANCES AUX AUTRES ALIMENTS
Il est exposé le cas du lait qui est certainement le cas le plus fréquent mais l’intolérance à d’autres aliments est aussi largement répandue.
Intolérance au gluten
Des pâtes, des pâtes!! rapide, pratique, bon : les enfants en raffolent! mais comme je le répète à mes patients , manger trop de pâtes laisse des résidus mal éliminés dans le canal digestif. Ce qui va entraver le fonctionnement de nombreux organes et saturer les émonctoires naturels dont la peau fait partie.
Le problème est d’une part l’excès de consommation de ces aliments et d’autre part leur modification. Le gluten n’a plus rien à voir avec celui de nos ancêtres. Le corps doit s’adapter à tous ces changements. (Il lui faut des milliers d’années en réalité).
Intolérance aux oeufs
L’intolérance à l’ovalbumine est assez fréquente chez l’enfant. Si votre enfant consomme beaucoup d’oeufs, mieux vaut les supprimer pendant quelques jours pour voir si les symptômes disparaissent et les réintroduire par la suite. Vous pourrez les remplacer par des protéines de poisson ou de viande maigre.
Résultats : l’organisme essaie toujours de combattre et d’éliminer des résidus mal éliminés (intolérances alimentaires, résidus de pâtes…) et de ce fait il est en guerre et en surmenage permanent et tente par tous les moyens de faire sortir ces toxines par les émonctoires : peau (eczéma, psoriasis, acné chez l’adulte,..) système urinaire (infections à répétition, brulures…), digestif (troubles du transit, ventre gonflé, douleurs…), poumons (asthme, toux….).
4. QUELS SONT LES SIGNES SOUVENT ASSOCIÉS et qui devraient vous mettre la puce à l’oreille…
5. LA FAUTE À QUI
l’alimentation raffinée d’aujourd’hui si pauvre en nutriments et riches en pesticides et autres agents chimiques
l’allaitement de plus en plus rare
le stress
le manque de diversité alimentaire chez la maman avant la conception, pendant la grossesse. La maman va transmettre (si l’accouchement se fait par les voies naturelles), sa flore intestinale à son bébé. Comme les bactéries régissent une grande partie de l’immunité, une maman qui se nourrit mal ou qui a des problèmes digestifs va donner à son bébé une flore (en partie du moins) intestinale “dysbiotique” (avec des bactéries qui aiment le sucre par exemple si la maman mange beaucoup de sucres rapides) et en retour, l’enfant aura plus de risque de developper des troubles digestifs et/ou intolérances alimentaires.
Le manque de préparation : on donne aux enfants des aliments déjà préparés et donc industriels. Ils ne pourront jamais remplacer des aliments frais!
Je remarque par ailleurs des intolérances fréquentes chez les jeunes enfants à l’AVOINE largement rajouté aux préparation pour bébés.
la génétique
6. MES CONSEILS
allaitez c’est trop important
bien manger avant, pendant la grossesse et aussi pendant l’allaitement
la gestion du stress pendant la grossesse notamment.
des probiotiques pour bébés et enfants notamment ceux nés par césarienne : leur flore intestinale mettra plus de temps à se constituer et ils seront beaucoup plus vulnérables.
n’habituez pas votre enfant à manger trop de pâtes mais diversifiez son alimentation avec des légumes, fruits (frais et de proximité) et céréales variés.
des omega 3 : il est largement prouvé que les omega 3 sont nécessaires à la constitution du cerveau et les besoins sont accrus en fin de grossesse. Le bébé a besoin d’omega 3. Constituant des membranes cellulaires, ils aideront à une meilleure conduction du signal entre les cellules, l’éveil et la protection immunitaire. Alors prenez des omega 3 de qualité et issus des petits poissons des mers froides (la qualité est primordiale) avant, pendant et après conception.
AM Paverani